Trente-trois ans, c'est pas vieux objectivement, mais en années de footballeur (qui se rapproche un peu de celles des chiens) ça équivaut à l’ère senior. Raúl González Blanco est né en 1977, le 27 juin à Madrid. Depuis l’homme s’est crée à force de talent et de travail une carrière impressionnante.
Raúl a commencé à jouer au football dans les rues de la Colonia Marconi, quartier pauvre de la capitale espagnole à onze ans. Quelques années plus, son père l’inscrit chez les jeunes de l’Atlético Madrid. Et pourtant c’est dans l’autre club madrilène que l’homme deviendra une légende. Il jouera son premier match pro avec le Real en 1994 et n’en partira que seize ans plus tard. Durant toutes ces années, il a arboré fièrement le numéro 7 à l’avant de l’équipe. 228 buts inscrits en 550 matchs joués, l’Ange de Madrid est devenu une icône dans son pays.
Mais, tout a une fin, et l’épopée footballistique de Monsieur au Real a été achevée l’an passé. J’ai la larme à l’œil en repensant à la conférence de presse chargée d’émotion où le héros madrilène a annoncé son départ pour l’équipe de Schalke 04. Snif.
Fidèle jusqu’au derniers instants, humble, fort, un homme comme il faut et surtout comme on en rêve. C’est l’ex-mannequin espagnole Mamen Sanz qui lui a mis le grappin dessus en 1999. Et comme dans les contes de fées, ils vécurent depuis et eurent beaucoup d’enfants. Cinq en l’occurrence.
On peut toujours en rêver hein, un trentenaire bien dans sa tête et bien tout court. J’irais bien faire un tour en Allemagne moi. C’est où exactement Gelsenkirchen ?
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