Je suis un peu perdue. Je m’étais mise dans l’idée d’écrire une déclaration en bonne et due forme à la star du football français qu’est Yoann Gourcuff. Mais au vu des milliers de blogs-paillettes-et-petits-cœurs-multicolores qui trainaillent sur la toile, il vaudrait peut-être mieux que je m’abstienne. Quel succès ! Incroyable !
Sinon j’essaie la technique sur-conseillée par les magazines féminins et les comédies romantiques et autres niaiseries édulcorées du fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis… ça fonctionnerait sans doute mieux s’il était au courant que je le fuyais. Je vais devoir mettre un plan sur pieds. Pourquoi ne pas aller flâner dans les rues de Ploemeur, sa ville natale. Et puis si j’y passe un 11 juillet, il sera surement rentré fêter son anniversaire avec ses amis d’enfance ou même sa famille. Hum.
Je pourrais sans doute lui demander des détails sur la vie à Milan ou à Bordeaux. Parce que oui, monsieur à déjà pas mal bougé depuis le début de sa carrière pro en 2004. Rennes, Milan dont il a réchauffé les bancs avec élégance et prestance, Bordeaux et puis Lyon depuis le début de la saison 2010-2011. Des résultats en dents de scie et bruits de couloirs pas très sympas, c’est vrai, mais qu’importe. C’est encore plus craquant de savoir que Yoyo peut faillir. Traits fins, sourire enjôleur, timidité travaillée, Yoann est un tombeur malgré lui.
Après tout, je pense n’avoir aucune chance. Dernière cartouche ? Un peu de poésie ? « Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches. Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches. Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux »
[Verlaine].
[Verlaine].
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