Parce que footaises surfe sur l’actu (mais si), on n’a pas pu s’empêcher de se pencher sur l’homme qui a été décrit par Zizou -le seul, le vrai- comme étant « le meilleur de sa génération »… Ah oui quand même…
Lundi 14 février 2011, à 35 ans, Ronaldo (Luis Nazário de Lima) a mis un terme à sa phénoménale carrière. Minute de recueillement. C’est un monument du football international qui s’éteint là… Non je n’exagère pas ! La preuve.
Il naît en 1976 dans la banlieue paisible de Rio, et quatre ans plus tard il reçoit son premier ballon. Le charme opère. Le ballon devient le meilleur ami du petit garçon. Et bam, seize ans plus tard le voilà rapide comme l’éclair, briller sous les couleurs de l’équipe nationale des moins de dix-sept ans. En 1994, le brésilien débarque sur le vieux continent au PSV Eindhoven. Après deux ans d’exploits footballistiques et de quelques blessures (le côté fragile, c’est sexy), il signe avec le FC Barcelone un contrat record pour l’époque (le côté riche aussi). Mais l’athlète a la bougeotte, avec le Ballon D’or France Football dans ses bagages, il part pour l’Italie où il se joint à l’effectif de l’Inter Milan.
S’en suivent cinq ans de buts, de bobos, de passes décisives, de rêves et de désillusions. Ronaldo est l’un des meilleurs joueurs de la planète, c’est certain, mais on en vient à douter de sa résistance physique. Lors de la saison 2001-2002, Roro reprend du poil de la bête. Ce qui n’échappe pas d’ailleurs aux dirigeants du Real Madrid qui invitent le joueur à venir porter les couleurs des Galactiques. Il ne se fait pas prier et revient donc en Espagne porter le maillot merengue. Cinq ans et 83 buts plus tard, il décide de repasser faire un tour en Italie, au Milan AC cette fois. Pfff. C’est un peu beaucoup là. Seul avantage, pouvoir répondre cash à la question : « Dans combien de clubs européens Ronaldo a t-il joué ? » à TLMVPSP Online. Avantage limité certes.
En 2009, Il fenomeno repart pour le Brésil. Il s’empâte, joue peu mais bien. Et le 14 février 2011 annonce qu’il raccroche ses crampons. Propre. Avec une carrière aussi riche, on en viendrait à oublier de parler de sa vie privée. De ses frasques, de ses relations amoureuses avec des mannequins, des sportives, mais surtout des mannequins! On ne parlerait pas non plus de sa rencontre avec le Pape en 1998 ni de ses amours automobiles. Hum. On pourrait juste souligner que Roro est un mec engagé. Qu’il est à la fois ambassadeur de bonne volonté de l’ONU mais aussi ambassadeur de la lutte contre l'analphabétisme au Brésil. Et ouais.
Au final, même s’il ne jouera plus au foot, bah on s’en fiche. Il reste un monument du genre. Deux coupes du monde, 97 sélections pour l’équipe nationale, et 62 buts lors de ces sélections. Ça en impose. Je me demande s'il n'y a pas de promos Paris-Rio en ce moment ?
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