mardi 26 avril 2011

Titi, mon gros minet


Toujours au top de l’actualité, la rédaction de Footaises met aujourd’hui à l’honneur un prophète du football qui, ces derniers temps, était tombé dans le déshonneur et qui connait aujourd’hui une résurrection aux Etats-Unis : Thierry Henry.  Petit banlieusard issu du 91, fier de son Essonne, fier de son essor, il voulait que sa voix résonne dans tous les stores. Thierry est né le 17 août 1977 le même jour que William Gallas lui-aussi footballeur. Etonnant, non ?
Alors qu’il a tout juste six ans et qu’il n’est pas plus haut que trois pommes, Thierry fait ses premiers pas en crampons dans le club de sa ville, les Ulis. Démontrant quelques capacités hors du commun, le petit garçon passe par plusieurs clubs de la région, avant de taper dans l’œil (sens figuré) d’un recruteur qui travaillait pour Arsène Wenger alors entraineur de l’AS Monaco. Oui, parce qu’on est toutes au courant qu’à présent ce-dit Arsène entraine  l’équipe d’Arsenal. Evidemment.
En 1993, Thierry fait ses valises pour la côté méditerranéenne. Là-bas, il rayonne dans l’effectif monégasque, si bien que deux ans après le jeune homme s’entraine avec les pros et se fait sa place au soleil jusqu’en 1999 où il partira pour l’Italie. Donc 75 millions de francs plus tard, Titi se pavane  fièrement sous  les couleurs de la Juv’ (comprendre Juventus de Turin). Mais tout n’est pas tout rose de l’autre côté des Alpes et sept mois à peine après son arrivée, le garçon reprend la route direction Arsenal. C’est là que Titi va exploser pour finalement atteindre le panthéon des attaquants de sa génération. A son arrivée dans le club londonien, il retrouve Arsène Wenger. Séquence émotion.
Après un démarrage un peu lent, la machine se lance. En une saison, Titi devient le buteur attitré du club. Rien que ça. Et il ne s’arrête pas là. Il brille de puissance et d’inventivité sous le numéro 14 des gunners à tel point que Monsieur est élu meilleur joueur de l’histoire d'Arsenal par les supporters du club le 19 juillet 2008 et joueur étranger préféré de l'histoire de la Premier League lors d'un sondage organisé par Barclays en décembre 2008. De quoi attraper le melon quand même. Mais bon avec des stats pareilles, il ne pouvait en être autrement (sous les couleurs d'Arsenal, il a inscrit 226 buts en 369 matchs, ndlr). Après l’histoire, on la connait. (Toujours avoir l’air sur de soi en avançant des phrases du genre). En 2007, Titi s’envole pour Barcelone où il n’arrivera pas à se faire une place en tant que titulaire, jusqu’en 2010.
Le ciel s’est noirci pour Titi ces dernières années. Surtout en Equipe de France. Parce que oui, Titi en plus d’avoir réussi une magnifique carrière en club, a aussi brillé sous les couleurs nationales. Enfin quand l’Equipe de France brillait encore, entre 98 et 2002. C’est vrai que l’ère Domenech a fait des dommages collatéraux. Titi en est de ceux-ci. Sa main lors du match de qualification France-Irlande a fait de lui, l’ennemi public numéro 1. Rajoutez à cela l’énorme fiasco de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Soupir. Quel dommage quand même. Cette « descente aux enfers » a poussé notre Titi national de l’autre côté de l’Atlantique, chez les Red Bull New York où il arbore toujours le numéro 14. Fétichiste ? Un brin, peut-être. Mais est-ce vraiment important quand on sait qu’à côté de ça, c’est le créateur du célèbre bracelet noir et blanc "Stand Up, Speak Up" pour lutter contre le racisme. Et ce n’est pas tout, Titi a aussi donné tout plein d’argent pour construire un stade dans sa ville de naissance, les Ulis. Si ce n’est pas trop mignon. Pas totalement célibataire par contre. Après avoir été marié pendant quatre ans avec une top model qui lui a donné une jolie petite fille, il fricoterait ces temps-ci avec Andrea Rajacic, elle-même top model. Fétichiste ? On vous l’avait dit.

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