Moi aussi, moi aussi. L’enthousiasme, que dis-je l’excitation, est à son comble. Un tonnerre d’applaudissements et de cris – à la limite de la décence-, pour un joueur qui le vaut bien. Un Dieu du Stade éclatant (il a posé pour le mois de mars 2006 dans le célèbre calendrier -de bon goût- des joueurs du Stade Français), qui mêle volontiers sens du style et style de jeu : Djibril Cissé.
Djibril voit le jour le 12 août 1981 dans l’emblématique "petite Rome des Gaules", Arles. Sa voie semble toute tracée : il fait ses débuts à l'Athlétic Club Arlésien avant de partir pour Nîmes. Très vite repéré par l'AJ Auxerre, le garçon brille par sa vitesse et sa puissance de frappe.
« Pour le succès, l'attitude est aussi importante que l'habileté » disait Harry F. Banks, et Djibril avait l’attitude. Il passe pro avec l’AJ Auxerre en mars 1999. Jusqu’en 2004, Djibril va secouer l’Abbé-Deschamps. Djibril éclot véritablement lors de la saison 2001-2002 en marquant 22 buts en 29 matchs. En 2004, le jeune homme fait ses adieux à l’AJA et s’envole rejoindre l’effectif de Liverpool. Durant les deux saisons passées dans l’équipe des Reds, il aura des difficultés à s'imposer comme titulaire. Dur. C’est alors qu’il est prêté à droite à gauche. Deux ans à l’Olympique de Marseille puis un autre à Sunderland, Djibou est dans le mal. Il n’arrive pas à exister sur le terrain et ses maladresses sont montrées du doigt. Bouh.
En 2009, il prend un nouveau départ. Fini les soucis, Djibou s’en va briller sous les couleurs du Panathinaïkos. Pa-na-thi-naï-kos. Ça s’écrit comme ça se prononce. Et c’est l’avènement ! Il est super bon, dans le championnat grec. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et Djibou est en désamour avec les supporters de son club. Il a donc décidé de partir en fin de saison vers d’autres aventures ! Au final, ce n’est pas vraiment pour sa carrière footballistique qu’on connaissait Djibril Cissé. On était subjugué par son étonnant sens de la mode, son corps tatoué, ses coupes de cheveux affriolantes, sa passion pour le tuning, les prénoms de ses enfants (à savoir Ilona-Celeste, Cassius, Prince Kobe et Marley Jackson). Ou encore sa photo dans le calendrier des Dieux du Stade et sa sex-tape craignos, qui selon les rumeurs a précipité son départ de Marseille à l’époque. Pourtant, Djibou s’est rangé et file le parfait amour avec Jude Litter depuis 2005. On est heureux pour eux, hein. Mais si, mais si. L’important, c’est qu’il puisse continuer à poser pour les calendriers…
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